Évolution de la BSN vers le Comité pour la science ouverte (CoSO) | Bibliothèque scientifique numérique

La Bibliothèque scientifique numérique (BSN) évolue vers la Science ouverte et devient le Comité pour la science ouverte (CoSO). Il est présidé par le Directeur général de la recherche et de l’innovation du MESRI.

Source : Bibliothèque scientifique numérique – Évolution de la BSN vers le Comité pour la science ouverte (CoSO)

Accès ouvert en mathématiques : un panorama et un exemple d’émancipation

Intervention de Benoît Kloeckner, professeur en mathématiques à l’Université Paris-Est Créteil, membre du bureau du Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques, et membre fondateur de la fondation MathOA, lors des Journées science ouverte Couperin 2018.

https://webcast.in2p3.fr/video/acces-ouvert-en-mathematiques-un-panorama-et-un-exemple-demancipation

La Commission européenne met en place une plateforme de publications en libre accès | Libre accès à l’information scientifique et technique

La Commission européenne propose de financer une plateforme d’édition scientifique ouverte Open Research Publishing Platform. Son objectif principal est d’offrir aux bénéficiaires d’Horizon 2020 une possibilité de publication gratuite et rapide d’articles révisés par des pairs, ainsi que des prépublications, issus de projets de recherche financés dans le cadre d’H2020.

Source : Libre accès à l’information scientifique et technique – La Commission européenne met en place une plateforme de publications en libre accès

Consulter la note complète sur le site de la Commission européenne

Recommandations du CS du CNRS

Le Conseil scientifique du CNRS a organisé, conjointement avec la Direction de l’information scientifique et technique, une journée « Données de la recherche » au cours de laquelle quatre recommandations ont été votées :

Recommandation concernant la révision de la Directive sur le droit d’auteur

Recommandation concernant les données de recherche

Recommandation sur l’appel de Jussieu et la bibliodiversité

Recommandation sur l’application de la loi pour une République numérique et l’auto-archivage

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Fondation MathOA : Mathematics in Open Access

MathOA, fondation créée sur le modèle de LingOA, a pour but de faciliter et d’accélérer le transfert des revues mathématiques détenues par les grands éditeurs vers un modèle appelé Fair Open Access (Fair OA). Dans le cadre de cette démarche, la fondation réunit des informations sur les services de publication, collecte des financements et accompagne les comités de rédaction qui souhaitent intégrer ce nouveau modèle.

En 2017, MathOA a accompagné le comité de rédaction de « Journal of Algebraic Combinatorics » qui a quitté Springer pour créer la nouvelle revue Fair OA « Algebraic Combinatorics ».

MathOA est membre de la Fair Open Access Alliance.

MathOA est soutenue par :
– le Centre Mersenne
– le CWI (Centrum Wiskunde en Informatica – Center of Mathematics and Computer Science) Amsterdam,
– the Foundation Compositio Mathematica,
– le RNBM (Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques),
– la TIB (Technische Informationsbibliothek – German National Library of Science and Technology)

Liens
Site web de la fondation : http://www.mathoa.org/
Fil Twitter : @oa_math

Le peer review à l’ère de l’open science : enjeux et évolutions

Les formes traditionnelles du peer review font régulièrement l’objet de critiques de la part des chercheurs eux-mêmes : le processus est jugé lent, coûteux et opaque. L’abondante littérature sur le sujet souligne également d’autres écueils du peer review  (Souder 2011) : les biais en faveur d’auteurs issus de prestigieuses institutions ; un traitement inéquitable selon le niveau de maîtrise d’anglais des auteurs ; le risque de privilégier les résultats au détriment de la méthode, l’application de procédures inadaptées à l’évaluation de manuscrits à fort caractère interdisciplinaire ; et plus généralement, un tropisme pour ce que L. Souder nomme « scientific conservatism » (Souder 2011:55).

Par ailleurs, alors que le nombre d’articles augmente de manière exponentielle, les revues sont confrontées à la difficulté de trouver des rapporteurs. M. Kovanis et ses co-auteurs (Kovanis et al. 2016) alertent sur les atteintes à la qualité du processus engendrées par la sur-sollicitation d’un nombre restreint de rapporteurs. De plus, la pénurie de rapporteurs est aggravée par le fait que l’évaluation ne porte plus seulement sur des manuscrits mais s’étend désormais également à des jeux de données, du code informatique par exemple. Ainsi que le soulignent B. Lawrence et ses co-auteurs (Lawrence et al. 2011:11), le peer review de données sources nécessite de recourir non seulement aux compétences de spécialistes de la discipline, mais aussi de s’appuyer sur des experts techniques.

Autre paradoxe du peer review : alors que la publication d’articles dans des revues considérées comme prestigieuses reste déterminante dans l’attribution de financements et de promotions, l’activité de reviewing s’avère peu ou mal valorisée.

Selon J.P. Tennant et ses co-auteurs (Tennant et al. 2017), grâce aux possibilités offertes par l’édition numérique, nous assistons à une période d’expérimentation et d’innovation dans le domaine du peer review. Or si des outils répondent aux besoins de traçabilité et d’interopérabilité, il s’agit moins d’une évolution technique que culturelle.

Dans quelle mesure le paradigme de l’open science peut-il apporter des réponses à la crise du peer review ? Par ailleurs, de quoi l’open peer review est-il le nom ?

Quels sont les impacts sur le peer review de la logique de décloisonnement inhérente à l’open science?

De quelle manière les institutions de recherche peuvent-elles jouer un rôle plus actif dans un écosystème de la publication dominé par les éditeurs ? La publicisation des évaluations renforce-t-elle ou fragilise-t-elle les reviewers?

Nouveaux lieux, nouvelles compétences, nouveaux usages. Quels critères de qualité dans de nouveaux espaces de circulation du savoir ?

Le groupe de travail Dialogu’IST propose son cinquième atelier, le mercredi 29 novembre 2017, portant sur « Nouveaux lieux, nouvelles compétences, nouveaux usages. Quels critères de qualité dans de nouveaux espaces de circulation du savoir ? ».

Seront mis en exergue l’évolution des activités des professionnels de l’information, avec des savoir-faire émergents, des métiers innovants – comme le data librarian – des partenariats pertinents en vue de répondre aux objectifs en lien avec l’évaluation de la recherche et ce, dans le cadre de la loi pour une République numérique. Les intervenants issus de la BnF, du CNRS, de l’Inserm, de l’Université proposeront des témoignages et des retours d’expériences sur ce sujet complexe, qui nécessitera d’autres discussions au cours de prochains ateliers Dialogu’IST programmés en 2018 et 2019.

Basé sur la dynamique d’échanges libres et spontanés, l’atelier en visioconférence permet de donner la parole à tous les acteurs concernés, scientifiques et professionnels de l’information.

Journées science ouverte 2018

Trois ans après les journées d’octobre 2015 qui ont vu Madame Axelle Lemaire, Secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation, présenter la loi pour une République numérique, ces journées auront cet objectif : étudier l’opportunité de nouvelles voies soutenables pour la publication en Open Access : OA2020, projet DEAL allemand, éditions publiques, soutien à la bibliodiversité, changement du système d’évaluation des chercheurs, etc.

Live – Accès ouvert : rêve ou réalité ?

Durant l’ANF du RNBM qui se déroulera la semaine du 16 au 20 octobre 2017, les journées du mardi et mercredi seront consacrées à l’accès ouvert. Ces deux journées sont conçues pour s’adresser à un large public et doivent favoriser les échanges entre les différents acteurs de la publication (scientifiques, éditeurs scientifiques, rédacteurs, diffuseurs, bibliothécaires…).

​L’ensemble des exposés seront filmés. Suivez ces deux journées en live :

https://www.youtube.com/watch?v=kpgllYmXOcw

Retrouvez toutes les vidéos sur la chaîne Youtube du CIRM :

https://www.youtube.com/playlist?list=PLBNfdZUo7fyqz0EUWm9B2FY4pAk4P3SDs

La Commission européenne aurait décidé de créer sa propre plate-forme de publication en OA

Selon le magazine Science, lors d’une réunion restreinte de l’Open Science Policy Platform (OSPP) qui s’est tenue fin mars à Berlin, le Commissaire européen à la recherche, à la science et à l’innovation, Carlos Moedas, a indiqué que la Commission avait pris la décision de mettre en place sa propre plate-forme de publication en Gold OA qui accueillera les articles issus des recherches qu’elle finance.

Source : EPRIST, Analyse I/IST – n°26 – Avril 2017