La plupart des porteurs de projets financés sont désormais confrontés à la rédaction d’un PGD. Or ce document n’est pas toujours bien compris et sa finalité bien appréhendée. L’objectif de ce webinaire est de présenter les PGD sous l’angle des besoins de la communauté mathématique et d’apporter les réponses à toutes vos questions, telles que :
En tant que chercheur / chercheuse en Maths, pourquoi ai-je intérêt à rédiger un PGD?
Parmi les outils existants lequel utiliser ? Et quel type de modèle ?
A qui m’adresser localement pour un accompagnement ciblé ?
Avec le renforcement constant de l’impact de la science sur l’ensemble de l’activité humaine, avec la croissance continue depuis quelques décennies de l’activité scientifique, deux mouvements majeurs mobilisent aujourd’hui l’attention sur la démarche scientifique : un rappel de l’exigence de rigueur, de probité et de qualité dans les méthodes utilisées ; et conjointement une dynamique de transparence, d’ouverture et le partage de connaissances, qui s’exprime dans le mouvement « Science Ouverte ». Cette dynamique va de pair avec une affirmation et une appropriation institutionnelle, collective et individuelle des valeurs centrales de la démarche scientifique : responsabilité, universalité, rigueur, partage et service du bien commun.
L’objectif de ce colloque de printemps de l’Office Français de l’Intégrité Scientifique (OFIS), en partenariat avec la Conférence des présidents d’université (CPU), le Comité pour la science ouverte (CoSO), le CNRS et le Conseil pour l’éthique de la recherche et l’Intégrité scientifique de l’université Paris-Saclay (POLÉTHIS), est de partager expériences et analyses, et de tracer des lignes d’actions favorables à cette dynamique. Ce colloque s’attachera ainsi à dégager les synergies entre intégrité scientifique et ouverture de la science, et à identifier les écueils à éviter.
Dans nos approches, le concept de science ouverte sera considéré dans son acception la plus large : accélération de la diffusion des connaissances, ouverture des publications scientifiques, ouverture des données de la recherche, sciences participatives et société, etc. Ce premier colloque de l’OFIS couvrira principalement les questions relatives à l’ouverture des publications et des données. Les manquements à l’intégrité scientifique seront également pris en compte dans toute leur diversité (fabrication, falsification, plagiat, autres manquements et pratiques questionnables…).
Le colloque doit conduire à identifier des principes, des critères et modes d’actions favorables aux bonnes pratiques indispensables au développement et à l’implémentation de la science ouverte et à un respect sans faille des principes de l’intégrité scientifique.
L’ internet bouleverse les pratiques autour des ressources numériques et de la production de données. De simples consommateurs, les utilisateurs deviennent également producteurs de ressource. Les études deviennent plus complexes nécessitant des données et aussi des ressources numériques variées comme des contenus hypermédias, des ressources de calcul et des algorithmes. D’autre part, les producteurs de données sont impliqués sur tout le cycle de vie de la donnée et aussi sur le cycle des représentations de connaissance associées en interaction avec des communautés toujours plus variées. Lors de cette journée d’échange, nous nous intéresserons à la notion d’autorité de données, son rôle, ses missions pour organiser l’éco-système des ressources, ses services aux communautés, son impact sur le cycle de vie des données et des méta-données, sa contribution à fédérer et à organiser les ressources numériques de sa discipline en lien avec celles d’autres disciplines pour faciliter leurs utilisations et valorisations dans des contextes toujours plus variés. Nous nous intéresserons à l’intégration des données et des ressources numériques dans le web des données, aux spécifications et à la construction des e-infrastructures de ressources numériques comme l’émergence d’EOSC (European Opendata Science Cloud). L’accent sera mis sur les données de recherche et l’approche de l’interdisciplinarité pour la création de connaissance.
L’Université Paris 8 et l’Université Paris Nanterre proposent un ensemble de fiches pratiques sur l’application du Règlement Général pour la Protection des Données par les chercheurs. Téléchargeables au format PDF, ces fiches sont accessibles à tous sans connaissances juridiques préalables.
Les premières Journées Nationales de la Science Ouverte organisées par le Comité pour la science ouverte (@ouvrirlascience) se sont déroulées cette semaine et ont donné lieu à des échanges très riches que son peut en partie retrouver sous le hashtag #JNSO2018 sur Twitter.
Parmi les annonces importantes de ces 3 journées, figure le lancement du site ouvrirlascience.fr piloté par le Comité pour la science ouverte.
Au cours de cette journée, seront abordées les questions suivantes :
« Quel auteur pour quelle contribution scientifique ? » D. Pontille, Directeur de recherche,
« La créativité et le travail sur les données » E. Broudoux, Maître de conférences en SIC,
« Le droit de la propriété intellectuelle est-il adapté à la recherche scientifique ? » A. Robin, Maître de conférence en droit privé,
« Gestion de données et auctorialité dans les infrastructures de recherche : le nom dans les plans de gestion des données » M. Puren, Ingénieure de recherche,
« Le référentiel IdRef » F. Mistral, Responsable IdRef/Autorités,
« L’identité numérique du chercheur » H. Catherine, Bibliothécaire.
Avec le mouvement de l’ouverture des données de la recherche et du partage dit “Open Science”, au niveau européen et international, de nombreux pays se sont engagés dans des politiques permettant le partage des résultats scientifiques et des données. L’Open Science est une nouvelle approche de la démarche scientifique, basée sur la production collaborative des produits de science, de leur partage, de leur libre circulation et réutilisation. La Commission européenne a émis dès 2012 des recommandations concernant la diffusion des résultats scientifiques. Elles invitent les chercheurs à s’appuyer sur les principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable) permettant de favoriser la découverte, l’accès, l’interopérabilité et la réutilisation des données. Ils permettent de guider les stratégies de gestion des données et d’aider tous les acteurs qui œuvrent à les produire, à en contrôler la qualité, à les traiter et les analyser, à assurer leur publication et leur dissémination, à les sélectionner et les préparer pour le dépôt dans des plateformes de partage ou d’archivage.
Organisée par le groupe de travail inter-réseaux « Atelier données » et financée par la Mission pour l’Interdisciplinarité du CNRS, la journée d’étude a pour objectif de présenter des retours d’expériences et des réflexions sur les pratiques de gestion des données de la recherche mises en œuvre par les réseaux métiers et les réseaux technologiques du CNRS. Elle s’appuiera plus spécifiquement sur les notions de pérennisation et d’interopérabilité des données dans les projets de recherche, d’en comprendre les facteurs ressorts de réussite et les points sensibles à surveiller.
L’Inist-CNRS publie son rapport d’activité annuel. Le document consultable en ligne propose un panorama des faits marquants de l’année 2017 accompagné de chiffres clés. Dans son édito, Dominique Wolf, Directrice de l’Inist, évoque une « offre de services renouvelée en direction de la recherche » qui s’inscrit dans le cadre du projet « Ingénierie des connaissances 2018-2022 » : Lire la suite
Ce guide sur l’ouverture des données de recherche (ou Open Data) a pour vocation d’accompagner les agents des établissements concernés (établissements d’enseignement et organismes de recherche) dans une démarche d’ouverture raisonnée des données de recherche en tentant de répondre aux questions les plus courantes auxquelles ils pourront être confrontés, que cette démarche soit volontaire et réponde aux objectifs de l’établissement ou qu’elle soit imposée par la réglementation. Il est précisé que le cadre légal est cité, lorsqu’il existe. L’attention du lecteur est toutefois attirée sur le paysage très mouvant du droit sur ce sujet et sur la nécessité de se référer à la politique de son établissement en matière d’Open Data.
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